Villeneuve Les Salines – Marais de Tasdon, La Rochelle, France, 2019
C’est à travers des démarches interdisciplinaires et participatives que le quartier de Villeneuves les Salines a trouvé son renouveau. Cette démarche avait pour spécificité d’impliquer les habitants du quartier et les agents de la ville et de mettre en place un Plan de Rénovation Urbaine (PRU), un projet de restauration et de valorisation des marais de Tasdon et une Etude d’Impact Santé (EIS) et bien-être. Ainsi les ressentis des habitants et les déterminants de la santé humaine ont été croisés avec les enjeux environnementaux et urbains.
Ville de La Rochelle (maîtrise d’ouvrage), les habitants du quartier / Diagnostic et stratégie de renouvellement : Les ateliers UP+ // SCE, ORGECO, Réussir l’espace Public, AID / Evaluation d’Impact sur la Santé : Anne Laure Legendre, Université de Versailles, ARS, ORS, IREPS
Elaborer une « trame santé planétaire » consisterait à développer une démarche visant à maintenir et à reconstituer un réseau d’échanges, pour que les espèces animales, végétales et humaines puissent vivre dans un état de complet bien-être physique, mental et social, qui ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité. (Définition de la santé de l’OMS 1948)
Elle prendrait en compte tout un ensemble de trames existantes : trames vertes, trames bleues, trames noires, trame mobilité…Une Trame Santé planétaire promeut une approche intégrée, systémique et unifiée de la santé humaine et environnementale (à l’image de l’initiative One Health). Il est important que dans chaque projet, toute action soit passée au prisme de la santé humaine et au prisme de la santé de la biodiversité.
Il s’agit d’un vaste champ d’investigation à l’intersection de nombreuses disciplines (architecture, urbanisme, écologie, santé publique, …) qui conduit à une démarche territoriale interdisciplinaire, afin d’améliorer le bien-être et la santé humaine, dans un habitat où la richesse des espèces vivantes est développée.
Les personnes qui vivent à moins de 300 mètres d'un espace vert sont 1.5 fois moins stressées que celles vivant à plus de 1 km d'un espace vert
« Même s'il est encore extrêmement difficile de mettre en oeuvre l'interdisciplinarité, élément essentiel pour modifier les pratiques, la bonne nouvelle est qu'il est désormais largement reconnu que l'urbanisme constitue un puissant levier de santé publique